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D’après une nouvelle étude britannique, certaines plantes d’intérieur contribueraient à réduire le niveau de pollution présente dans l’air, notamment dans les petits espaces en milieu urbain.

Trois plantes d’intérieur contre le dioxyde d’azote

Le dioxyde d’azote (NO²) est un polluant présent à la fois dans nos espaces intérieurs et extérieurs. L’exposition à ce polluant peut entraîner de graves problèmes respiratoires, une diminution de la fonction pulmonaire et une inflammation des voies respiratoires. Des chercheurs de l’Université de Birmingham en collaboration avec la Royal Horticultural Society (UK) ont étudié le potentiel de dépollution de 3 plantes – Spathiphyllum wallisii ‘Verdi’, Dracaena fragrans ‘Golden Coast’ et Zamioculcas zamiifolia.

« Les scientifiques ont placé chacune d’entre elles dans une chambre d’essai contenant des niveaux de NO² comparables à ceux d’un bureau situé près d’une route très fréquentée » explique un article paru sur le site tameteo.com. Au bout d’une heure, les chercheurs ont pu constater que chaque plante était capable d’absorber environ la moitié du NO² présent dans la chambre d’essai.

Les résultats indiquent une réduction de concentration de NO2 dans les environnements urbains à différents degrés. Ainsi, dans un petit bureau mal ventilé, l’étude démontre que cinq plantes d’intérieur suffiraient à réduire le NO2 de 20%. Dans un bureau plus grand, mesurant environ 100 m³, la réduction du NO2 est plus faible (3,5%) mais pourrait augmenter si on ajoutait des plantes.

Au final, à différents degrés selon le niveau de ventilation du bâtiment et de concentration de NO2 en intérieur et extérieur qui varie fortement entre zones urbaines et rurales, les plantes en pot possèdent un potentiel évident d’amélioration de la qualité de l’air, en particulier dans les espaces intérieurs confinés mal ventilés et/ou situés dans des zones très polluées.

 

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