92 % des Français considèrent que le végétal n’est pas assez présent en ville (Etude NewCorpsConseil, 2018) et pour 6 Français sur 10, créer de nouveaux espaces verts doit être la priorité n°1 des municipalités (enquête UNEP/IFOP, 2016). La création de parcs et jardins urbains par les pouvoirs publics répond donc à cette demande de plus en plus pressante.
L’Interprofession VALHOR met en avant les bienfaits du végétal en ville pour la santé physique, mentale et le bien-vivre des citadins. Intégrer l’horticulture et le paysage à la politique urbaine entraîne bien d’autres bénéfices :
- Rafraîchir la ville grâce à l’évapotranspiration et au couvert des arbres ;
- Améliorer la gestion de l’eau et prévenir les inondations ;
- Préserver la biodiversité et sensibiliser le public par exemple aux plantes mellifères favorables aux pollinisateurs ;
- Valoriser les services écosystémiques rendus par les arbres ou d’autres espaces de nature ;
- Repenser les mobilités au sein des territoires et faciliter la mise en place de mobilités douces ;
- Favoriser la ville inclusive en offrant des lieux de rassemblement pour les zones de vie ou de travail ;
- Revitaliser le centre-ville en le rendant plus agréable et participer à son développement économique et touristique.
Il revient donc aux professionnels du végétal d’apporter des réponses adaptées au milieu urbain : aménagements paysagers pertinents, palette végétale appropriée, mise en valeur de l’agriculture urbaine…