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Porteur du projet / auteur : ASTREDHOR, ASTREDHOR MEDITERRANEE (CREAT), SCRADH et Arexhor Seine Manche
Période de réalisation du projet / date de publication : 2014-2016
De quoi parle-t- on ? Des taxons repérés pour leurs potentiels en bouquetterie, mis en culture, évalués agronomiquement (rendement, floribondité, etc.) et évalués pour leur tenue après récolte et pour leur attrait commercial.
Pour qui ? Les fleuristes et les producteurs
Méthode : Essais en station d’expérimentation
Principaux résultats : 2016 : Les hellébores en fleurs coupées se distinguent par leur originalité, tiennent bien en vase et sont en floraison lors des périodes appropriées de vente. Néanmoins, la faible longueur de tige pour certaines variétés et lots est un frein à la vente.
La culture du pavot (Papaver nudicaule) est peu exigeante à part des problèmes d’oïdium et se comporte très bien en hors sol. Il n’est pas possible de sélectionner des coloris précis de plants de pavots. La tenue en vase ne semble pas très élevée et les fleuristes l’achèteraient à un prix assez faible. Le poinsettia est habituellement cultivé pour la plante en pot et les premiers tests de tenue en vase sont prometteurs pour la culture comme fleur coupée. Stachys byzantina est parfaitement adaptée au climat de la région PACA et produit une quantité importante de feuilles toute l’année et d’inflorescence durant le printemps et l’été. Les fleuristes apprécient beaucoup ce produit qui en plus est très tendance. Sur le plan agronomique Cytanthus mackenii ne pose pas de problème. Sur le plan commercial, il s’agit d’un produit de niche.
Sur le plan technique, la culture de Phymaspermum acerosum est tout à fait réalisable en pleine terre d’extérieur. Les premiers avis indiquent que le produit plaît et présente un intérêt.
Plantes testées en 2014 : Curcuma, Glaïeuls, Musa ornata, Stachys bizantina, Callas, Leucocoryne, Tulbaghia, Agapanthe mini, Capsicum, Giroflée branchue, Hibiscus sabdariffa, Trachelium.
Quel intérêt / quelle utilisation ? Proposer de nouvelles variétés en fleurs coupées aux consommateurs issues de la production française.
Elargissement de la gamme en fleurs coupées : analyse du potentiel de nouvelles espèces
Valoriser la production française, c’est aussi développer les débouchés en diversifiant les usages d’espèces par exemple pour le marché de la fleur coupée.
Porteur du projet / auteur : ASTREDHOR / CATE, SCRADH, CREAT
Année de réalisation du projet / date de publication : 2005-2013
De quoi parle-t-on ? : De l’observation du comportement de taxons non ou peu explorés jusqu’à présent pour un usage en fleurs coupées.
Pour qui ? : Les producteurs et les fleuristes
Méthode : Essais en station d’expérimentation et enquête auprès de fleuristes
Principaux résultats : Les travaux ont porté sur les végétaux suivants : Astrantia, Alchemilla, Anygozanthos, Crinum et Amarcrinum, Campanule Medium Champion (culture hivernale avec éclairage photopériodique), Dahlia, Heuchera, Incarvillea , Nérines , Leonotis, Limonium perezii, Linaria Maroccana, Lisianthus – expérimentation d’une conduite agronomique avec éclairage d’assimilation, Pois de senteur (Lathyrus odoratus), Protea, Sandersonia, Sparaxis, Tulbaghia Simmieri (Tulbaghie de Simmier), Strelitzia, Zingibérales : Heliconia, Alpinia purpurata, Calatheas, Curcuma, et Zingiber spectabilis.
Autres taxons étudiés (SCRADH 2013) : Le programme s’intéresse à des bulbeuses à cycle hivernal tardif, offrant une floraison sur le printemps et besoins limités (abri froid). Ce programme débuté en 2013 a permis de mettre en évidence l’intérêt de la Leucocoryne. Les points suivants ont pu être observés :
- La culture est rustique, adaptée à une serre froide ou maintenue hors gel
- Les rendements sont bons, plus de 100 tiges/m² de serre, et la période d’apport, mars, pertinente
- La tenue en vase est très bonne, de 14 à 17 jours selon les tests – Enfin les avis de l’aval sont bons, bien qu’à confirmer, compte tenu du faible nombre de personnes auditées De plus le cycle de culture relativement court (30 semaines) et la date de plantation tardive (semaine 41) autorisent la réalisation d’une autre culture dans la serre, voire de produire sur le début de l’automne, période plus favorable que le plein été. Enfin la période de production, de 4 semaines seulement, pourrait être étendue par des techniques de forçage. Les autres taxons étudiés, Calochortus et Brodiaea ont obtenus des résultats moins bons, tant sur le plan technique qu’au niveau de l’appréciation commerciale.
Quel intérêt / quelle utilisation ? Développer de nouveaux débouchés pour la production française et proposer des variétés innovantes en fleur coupée.
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