Le rôle essentiel de la filière du végétal
Auditionnée le 19 avril par les députés de la Commission des affaires économiques, l’interprofession a donc insisté sur le rôle essentiel de la filière végétale dans l’atteinte des autres ambitions visées par ce texte, en particulier la transition écologique et climatique. Rappelons que le Gouvernement a lancé, en mai 2022, la « Planification écologique « ; un plan d’actions national pour accélérer cette transition, via notamment la séquestration carbone et la réduction des émissions de gaz à effet de serre de 4 à 5% d’ici à 2030, en vue d’une neutralité carbone en 2050.
A travers les solutions environnementales qu’elle propose (végétalisation, réduction du phénomène des « ilots de chaleur », désimperméabilisation et rétablissement du cycle de l’eau, gestion des sols, biodiversité,…), notre filière a toute sa place dans ce débat national. VALHOR a donc demandé la modification du projet de loi pour reconnaître un double objectif de souveraineté, non seulement alimentaire mais également végétale, visant l’atteinte de la sécurité alimentaire et climatique. Les politiques agricoles nationales seront donc invitées à soutenir nos activités à cette fin, et à ne pas prioriser uniquement les productions agricoles à destination alimentaire.
Cependant, force est de constater qu’en face de ce formidable gisement d’activité pour nos entreprises, la filière importe aujourd’hui pour plus d’un milliard d’euros de végétaux, et 60% des végétaux d’intérieur et d’extérieur sont importés.