Une charte en faveur d’une gestion raisonnée de l’eau, ensemble cultivons l’eau !

Dans le contexte du changement climatique actuel, les épisodes climatiques extrêmes vont probablement se multiplier, nécessitant d’adapter les techniques de production et d’aménagement, mais aussi la gamme de végétaux afin de favoriser la conservation de l’eau dans les sols et participer au rétablissement du cycle de l’eau verte.
Les professionnels du végétal, les gestionnaires d’espaces de nature en ville mais aussi les communes et intercommunalités sont conscients de la nécessité d’adapter et faire évoluer leurs pratiques et communication. Ils mettent d’ores et déjà en place des actions concrètes pour la préservation de la ressource en eau.

Cette prise de conscience est ancienne, mais tous accélèrent aujourd’hui leurs actions pour répondre aux politiques publiques de planification écologique de l’espace urbain, engagées par l’État.

Bien utiliser la carte

Vous voulez connaître les engagés de votre région ? Vérifier si vous êtes bien enregistré ?

Sur notre carte des engagés, 2 moyens de recherche sont disponibles :

• en scrollant sur notre carte avec la souris et les boutons +/- à gauche de l’écran
• en utilisant les filtres par type d’acteurs : commerce, paysage, production ou autre.

Focus sur les 4 socles de la charte d’engagement

La charte se décompose en deux parties, des engagements communs à toute la filière et des engagements par métier, afin de tenir compte des spécificités de l’ensemble des professionnels de la filière.

1. Soutenir la recherche

L’Interprofession s’engage à poursuivre le soutien aux projets d’innovation et d’études sur le sujet de l’eau afin :

• d’adapter la palette végétale,
• de promouvoir les pratiques horticoles renforçant la résilience des végétaux,
• de renforcer les efforts pour une utilisation efficiente de l’eau tout au long de la chaîne de valeur,
• d’être acteur de la formulation de solutions résilientes pour la gestion de l’eau afin de repenser les paysages urbains et ruraux.

2. Communiquer

Pour sensibiliser les différents acteurs concernés (professionnels, décideurs publics, clientèle, grand public et collectivités) une campagne de communication 360° a été initiée. Elle consiste notamment en l’affichage, dans tous les points de vente et points d’information des collectivités engagés, des conseils et bons gestes pour un arrosage utile et raisonné, et une meilleure gestion de la ressource. En parallèle, les signataires s’engagent à organiser des réunions d’information, d’une part auprès des professionnels du secteur, et d’autre part avec les collectivités.

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3. Adopter des pratiques durables

D’un point de vue technique, les professionnels ayant signé la charte s’engagent à mettre en œuvre des pratiques favorisant une gestion durable de l’eau. Cela comprend l’usage du paillage organique ou de la couverture végétale du sol, l’utilisation d’une palette végétale adaptée, et l’exploitation des eaux non conventionnelles telles que l’eau de pluie, les eaux grises ou les eaux usées recyclées.

De plus, ils doivent s’efforcer de gérer l’eau à la parcelle en mettant en place des aménagements qui ralentissent et infiltrent l’eau naturellement dans les sols, et en créant des zones de rétention pour les eaux de pluie. Cela passe également par une politique de déminéralisation, dans le but de recréer une trame brune essentielle au cycle de l’eau.

Les engagements techniques sont ensuite déclinés par métier dans la charte, afin de tenir compte des spécificités de l’ensemble des professionnels de la filière.

4. Mettre en place des formations et un suivi adéquat

Pour assurer cette mise en œuvre efficace des bonnes pratiques, des notes et guides seront diffusés aux collaborateurs, adaptés aux différents métiers du végétal. Des formations seront également organisées pour sensibiliser les collaborateurs aux enjeux écologiques et à la préservation de la ressource en eau.

Enfin, un comité de pilotage national et de suivi avec les représentants des branches professionnelles est en place pour évaluer les actions entreprises et assurer leur adéquation avec les objectifs fixés.

Découvrez en détail le contenu :

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La création d’un collectif local, une démarche appuyée par Valhor

Le but de la mise à disposition de cette charte, au-delà de l’engagement individuel des entreprises de la filière et des collectivités dans la préservation de la ressource, est la création de collectifs interprofessionnels locaux sur tout le territoire, à l’image de ce qui a pu être mis en œuvre dans les Pyrénées-Orientales.

Ces collectifs pourront, si besoin, adapter les engagements de la charte aux spécificités de leur territoire par l’ajout d’annexes. Mais surtout ils pourront s’appuyer sur cette charte d’engagement pour promouvoir le rôle essentiel du végétal et la nécessité d’accès à l’eau de la filière auprès de l’ensemble des institutions et organes décideurs sur le sujet de l’eau dans les territoires.

S’ils sont composés d’au moins deux collèges de l’Interprofession, ils pourront bénéficier des outils institutionnels développés par VALHOR sur sollicitation, mais aussi d’un accompagnement financier pour la mise en œuvre d’actions interprofessionnelles locales.

Pour cela il sera nécessaire d’adresser à VALHOR une demande comprenant un descriptif du collectif, de la ou des actions envisagées au sein du projet, et un budget prévisionnel. Ces éléments sont à compléter dans un dossier mis à disposition par VALHOR sur sollicitation.