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Les résultats de cette enquête nationale qui met à jour les données 2019 apportent une vision sur les évolutions du secteur ces dernières années et les perspectives à long terme.

[Durée de lecture : 10 minutes]

Le replay du webinaire du 28 novembre 2025 « Grossistes en fleurs et plantes : tendances et perspectives économiques »

 

Méthodologie

L’étude porte sur les entreprises dont l’activité principale ou exclusive est le commerce de gros de fleurs et plantes ornementales, d’intérieur ou d’extérieur, fraîches (fleurs coupées) ou vivantes (plantes en pot), ayant leur siège social en France métropolitaine (DOM exclus). Ces entreprises constituent un sous-ensemble du code NAF46.22Z–“Commerce de gros de fleurs et plantes” de l’INSEE.

Les données de l’étude reposent sur 40 réponses au questionnaire (représentant 26% du chiffre d’affaires du secteur) et 64 bilans fiscaux 2024 récupérés pour les non-répondants (représentant 46% du chiffre d’affaires).

La couverture des données principales 2024 (chiffre d’affaires) est de 48% des entreprises pour 72% du chiffre d’affaires total. Cette couverture est comparable à l’enquête 2019.
Les grossistes de petite taille, qui représentent la majorité des entreprises du secteur, sont quant à eux sous-représentés dans l’échantillon des répondants à l’enquête. Il convient dès lors d’interpréter les résultats avec prudence, compte tenu de cette limite de représentativité.

Maintien des entreprises plus anciennes et disparition de petites structures

L’étude dénombre 218 grossistes en fleurs et plantes en 2024 selon le champ de l’enquête qui a été défini. Le nombre de grossistes est en recul de 24% entre 2019 et 2024 (ils étaient 285 en 2019).

La profession génère un chiffre d’affaires de 855,4 millions d’euros, soit une hausse de 10% entre 2019 et 2024. Durant cette période, la baisse du nombre d’entreprises de gros concerne toutes les régions. A plus long terme, en observant les données 2016 (première enquête réalisée), on constate une évolution inverse du nombre d’entreprises (en baisse) et du chiffre d’affaires (en hausse) qui traduit une concentration du secteur autour d’entreprises en expansion.

Depuis 20 ans, le secteur est relativement stable en termes de créations d’entreprises avec près de la moitié des entreprises créées entre 1990 et 2010.
Ces dernières années ont été marquées par une disparition de petites structures. Parallèlement, les grandes entreprises continuent d’accroître leur poids dans le chiffre d’affaires du secteur. En 2024, les grossistes en fleurs et plantes de plus de 6 millions d’euros de chiffre d’affaires constituent 19% des entreprises et 64% du chiffre d’affaires du secteur.
En matière de chiffre d’affaires, les tendances à la hausse ou à la baisse varient selon les régions. Les régions Occitanie et Hauts-de-France connaissent une hausse importante du chiffre d’affaires entre 2019 et 2024.

Hausse des emplois entre 2019 et 2024 après une diminution entre 2016 et 2019

Le secteur des grossistes en fleurs et plantes emploie 2 504 personnes. Après une diminution des effectifs entre 2016 et 2019, la période 2019-2024 est marquée par une hausse des emplois. En 2024, on compte en moyenne 11,5 ETP par entreprise (contre 8,5 en 2019 et 7,8 en 2016). Le chiffre d’affaires moyen par ETP s’élève à 341 546 € en 2024. Ce montant a progressé entre 2016 et 2019 et entre 2019 et 2024.

Dans ce contexte d’agrandissement des entreprises, la moitié déclarent rencontrer des difficultés de recrutement et 37% ont recours à des employés saisonniers.
En s’appuyant sur les tendances observées entre 2016 et 2024, AIR coop estime que le secteur pourrait représenter d’ici 2030, 160 entreprises, 2 550 salariés et générer 960 millions d’euros de chiffre d’affaires.

Pour aller plus loin

Source : Chiffres clés des grossistes en fleurs coupées, feuillages frais et plantes ornementales, étude AIR coop pour FranceAgriMer et VALHOR, octobre 2025.