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Face à la diminution des achats de végétaux observée notamment par les professionnels et mesurée à travers les résultats du panel consommateurs Kantar pour FranceAgriMer et VALHOR, l’Interprofession a souhaité mener une enquête pour comprendre les raisons de la baisse du marché des particuliers.

Le département des études qualitatives de Kantar a dans 5 villes françaises (les consommateurs habitant dans l’agglomération ou dans sa périphérie) conduit 5 réunions de groupes de consommateurs ayant réduit ou arrêté d’acheter des végétaux ces 5 dernières années.

L’objectif de ce projet consistait donc à explorer de façon approfondie le regard que ces consommateurs portent sur le végétal, leurs freins à l’achat et leurs attentes à l’égard du végétal et des professionnels de la filière.

1ère partie DE L’ENQUÊTE

[Durée de lecture : 8 min]

Des freins à l’achat de végétaux pas uniquement économiques

  • Le prix est l’un des facteurs les plus fréquemment cités pour expliquer la diminution, voire l’arrêt d’achats de végétaux. Les consommateurs effectuent des arbitrages pour d’autres dépenses.

Prix des fleurs

  • Les consommateurs considèrent que le prix des végétaux a augmenté et trouvent le rapport qualité/prix parfois décevant notamment en ce qui concerne la durée de vie des fleurs.
  • Le réchauffement climatique freine les achats de végétaux devenus plus risqués, plus compliqués, contraignants.

Plante malade

  • Sous l’effet du climat et de la perception des consommateurs à l’égard du végétal, la durée de vie moindre crée une frustration et freine les achats.
  • Pour maintenir au mieux les végétaux, les consommateurs adoptent certaines pratiques, telles que les systèmes d’arrosage autonomes.
  • L’évolution des modes de vie, avec davantage de déplacements et de périodes d’absence du logement, rend l’entretien des végétaux plus contraignant.
  • La sensibilité croissante des consommateurs aux enjeux environnementaux et l’influence des médias freinent les achats de végétaux, notamment les fleurs.

Bouquet de roses

  • Pour des raisons pas seulement économiques (sentiment d’accomplissement) le bouturage et l’échange de plantes concurrencent l’achat de végétaux.
  • La méfiance sur le potentiel impact des fleurs coupées sur la santé.
  • L’achat d’un bouquet qui auparavant était un geste incontournable pour une visite ou un événement est réservé désormais à des occasions exceptionnelles.
  • Des alternatives au végétal frais gagnent en popularité (fleurs séchées, plantes artificielles).

Attentes et leviers de motivation

  • Des plantes adaptées aux contraintes climatiques

Symbole réchauffement climatique au jardin

  • Des végétaux avec un prix accessible
  • Des végétaux avec un impact réduit sur l’environnement, des modes de production vertueux
  • Mentions et labels : les labels pourraient rassurer le consommateur sensible aux végétaux français/locaux et aux modes de production écoresponsables. L’indication « Fleurs de saison » serait bien accueillie. La mention ‘plantes mellifères ou ‘favorables à la biodiversité’ suscite des réactions positives.

Source : Quels freins à l’achat des Français en végétaux et quelles pistes pour redynamiser la consommation ? Rapport de résultats –étude qualitative, étude Kantar pour VALHOR, septembre 2025.

Pour aller plus loin

Pour accéder aux recommandations de Kantar, téléchargez le rapport complet sur l’espace pro de VALHOR