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Ces évolutions à venir s’accompagnent d’opportunités pour la filière du végétal, grâce à des consommateurs désirant mieux connaître les végétaux.
Une règlementation qui offre davantage d’informations aux consommateurs
Face aux enjeux économiques, écologiques et sociaux, les consommateurs attendent toujours davantage de transparence sur les produits de la part des entreprises. Parallèlement, la règlementation évolue pour répondre à ces attentes et aux enjeux sociétaux, tels que la santé publique (produits alimentaires) et le respect de l’environnement (modes de production).
La Commission européenne travaille actuellement sur la mise en œuvre d’un « Passeport Numérique des Produits » comprenant les informations suivantes : origine, composition, possibilités de réparation et de recyclage. Un projet qui s’inscrit dans l’objectif de développement de l’économie circulaire.
La problématique de gestion des ressources a pris une place considérable et la règlementation s’adapte pour favoriser les changements de comportements. « En France, les obligations concernant l’information du consommateur se sont fortement accrues ces derniers mois. Indice de réparabilité, info-tri, affichage environnemental… ». Le dossier du blog rappelle les obligations pour les entreprises dans ces domaines, tels que l’info-tri.
Le QR-code à la place du code-barres
En début d’année, a été annoncé le remplacement des codes-barres par les QR codes (Quick Response code, code à réponse rapide) à l’horizon 2027. Un support d’informations qui permettrait au client d’accéder à des informations complémentaires sur le produit, telles que son origine et mode de fabrication.
Un changement justifié par GS1 par les limites rencontrées aujourd’hui par les code-barres. « Aujourd’hui, un code-barres ne délivre ni le numéro de lot, ni la date limite de consommation. Demain, toutes ces informations pourront être regroupées dans ce QR code, qui orientera également vers un lien Internet où bien d’autres informations seront regroupées », explique dans LSA Cédric Lecolley, Directeur commercial et filières de GS1 France.
Quels enjeux potentiels pour la filière du végétal ?
A l’heure actuelle, nous ne savons pas si les végétaux seront concernés par les Passeports Numériques des Produits et les QR-codes. Cependant, les attentes des consommateurs en matière d’information sur les végétaux et les entreprises qui les cultivent sont bien là et le contexte règlementaire dans lequel la filière du végétal évolue se dirige vers une plus forte information : passeport phytosanitaire, « Loi santé » ou encore info-tri.
6 consommateurs de végétaux sur 10 jugent important l’origine de la production au moment de l’achat et 6 consommateurs sur 10 également jugent important l’engagement écologique dans lequel il a été cultivé (source : Les Français et le végétal, étude Kantar pour FranceAgriMer et VALHOR, mars 2021 à (re)découvrir sur « Mon Espace Pro »).
L’information digitale, pour une plus grande transparence sur les produits
L’utilisation d’un QR-code pourrait constituer un moyen intéressant de créer du lien avec les consommateurs, notamment les jeunes générations, et de les aider à intégrer davantage de végétal dans leur quotidien. 6 Français sur 10 aimeraient en apprendre plus sur les végétaux et leur entretien.
Pour cela, les canaux qui intéressent le plus les consommateurs sont une note fournie avec le végétal (91% d’intéressés), des conseils en magasin (89%) mais aussi des tutoriels vidéo de professionnels du végétal (72%), un blog ou site internet spécialisé (58%) et une application mobile (48%).
L’intérêt pour un site, un blog, une application ou les réseaux sociaux est davantage présent chez les 18-34 ans (84% intéressés contre 59% chez les 50 ans et plus).
L’information digitale peut aussi constituer un moyen de trouver un professionnel du paysage sachant qu’actuellement les principales sources citées par les consommateurs pour en trouver sont : les conseils fournis par les vendeurs de végétaux (34%), le bouche-à-oreille (31%), les plateformes en ligne (18%), les applications mobiles (13%) et les réseaux sociaux (10%).
Plusieurs marques anticipent les évolutions à venir par de nouveaux outils d’informations à destination des consommateurs. Des stratégies qui favorisent l’image de l’entreprise, renforcent la relation client, le confortent dans son achat et l’aident à contribuer à une économie circulaire, soutenable et responsable.
