En effet, si les professionnels du végétal sont particulièrement sensibles à la promotion des pratiques vertueuses en matière de réduction des déchets et au respect des consignes officielles de tri, il convenait de leur signaler :
- Les stocks importants de chromos et d’étiquettes à écouler dans les entreprises horticoles, jusqu’à 2 ans, du fait du temps long de certaines cultures et de la diversité des essences cultivées chaque année (qui impose des commandes de grandes quantités de chromos/étiquettes à coût négocié plutôt que l’impression à des tarifs élevés d’une multitude de petites séries de chromos/étiquettes chaque saison).
- Les délais allongés (jusqu’à 6 mois pour certaines entreprises, d’après l’expérience récente du passeport phytosanitaire) de conception et d’impression de nouveaux chromos et étiquettes puisqu’il y a des centaines de références à modifier.
- La difficulté d’identifier pour les pots horticoles ceux qui sont concernés par les nouvelles consignes de tri de ceux qui ne le sont pas. En effet, seuls les «Pots à fleurs uniquement destinés à la vente et au transport de plantes et non destinés à accompagner la plante tout au long de sa vie» sont des emballages ménagers et sont donc concernés. Alors que les pots utilisés uniquement par les professionnels ou vendus sans plante ou «destinés à accompagner la plante pendant toute sa vie (dont pot décoratif, pot en terre cuite, etc.)» ne sont pas des emballages ménagers et ne sont donc pas concernés. Il est alors particulièrement difficile voire impossible d’effectuer précisément la distinction, les types de pots horticoles utilisés étant souvent identiques quelle que soit leur catégorisation juridique.