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Si vous vous interrogez sur la filière de collecte et de recyclage des poteries horticoles professionnelles usagées, construite en partenariat avec A.D.I.VALOR, cette FAQ ambitionne de répondre à vos questions. Elle pourra être amendée au fil des sollicitations que l’Interprofession reçoit.

De quoi parle-t-on ?

En tant que professionnel(le) de l’horticulture, de la fleuristerie et du paysage, vous avez sans doute déjà été confronté(e) aux problèmes suivants : « Que faire de mes pots horticoles usagés ? » ; « Comment garantir leur recyclage ? ».

Pour vous apporter une solution, votre Interprofession VALHOR œuvre depuis plusieurs mois à construire, avec l’éco-organisme A.D.I.VALOR, une filière nationale de collecte et de recyclage des poteries horticoles professionnelles en plastique usagées.

Solution opérationnelle, concrète, pérenne, efficace et au meilleur prix pour les entreprises de l’horticulture, de la fleuristerie et du paysage pour la gestion de la fin de vie des pots en plastique à usage professionnel, elle permettra d’éviter que ces pots finissent mélangés à d’autres déchets en benne DIB et ne soient pas recyclés.

Il s’agit ainsi d’une réponse de la filière du végétal, « verte par essence », à la fois aux interrogations des consommateurs sur les plastiques à usage unique et à une difficulté de terrain des entreprises qui viendra conforter leurs démarches RSE.

Ce projet entre désormais dans une phase opérationnelle, avec l’ambition de collecter les premiers pots usagés fin 2023.

Pour déployer cette filière de collecte et de recyclage des pots professionnels usagés sur tout le territoire, nous devons tous nous mobiliser !

En effet, elle repose sur l’engagement volontaire dès maintenant des entreprises commercialisant à des professionnels des plants et plantes en pot pour leur usage. Aussi, nous vous invitons à compléter la lettre d’engagement en ligne.

JE COMPLETE LA LETTRE D ENGAGEMENT

Cette lettre d’engagement est un formulaire en ligne qui n’a pas de valeur contractuelle. Pour autant c’est une étape indispensable pour la suite du projet, qui va permettre à chaque adhérent voulant s’engager dans cette filière volontaire de se manifester, et ainsi d’identifier les volumes de pots professionnels mis en marché en jeu. Ces éléments sont un prérequis indispensable au déploiement opérationnel du dispositif. Ils nous permettront par ailleurs de recontacter en avril-mai 2023 les entreprises engagées pour leur fournir les propositions de contrats et plus d’informations pratiques.

Pourquoi rejoindre la filière de collecte et de recyclage des poteries horticoles professionnelles proposée par VALHOR ?

– Pour bénéficier de la collecte de vos pots horticoles en plastique usagés et ainsi avoir l’assurance que ces déchets seront recyclés et contribueront à la création d’une boucle d’économie circulaire vertueuse plutôt que d’être enfouis ou incinérés ;
– Pour bénéficier des 20 années d’expérience d’A.D.I.VALOR dans la collecte des déchets de l’agrofourniture et de son vaste réseau de collecteurs, qui permet d’apporter une solution partout en France métropolitaine quelle que soit la taille de votre entreprise ;
– Pour bénéficier du barème d’écocontributions le plus juste, adapté aux spécificités de la filière du végétal, grâce au caractère non lucratif des activités d’A.D.I.VALOR et au pilotage du projet par VALHOR ;
– Pour bénéficier d’une garantie de collecte de vos pots quel que soit le cours des matières plastiques, et éviter ainsi que votre contrat ne soit rompu par un collecteur privé qui estimerait que l’activité n’est plus assez rentable quand les cours chutent ;
– Pour valoriser votre démarche RSE auprès de vos clients, en utilisant les outils de communication et l’attestation d’engagement qui seront fournis.

Quels pots horticoles seront concernés par la filière de collecte et de recyclage des pots professionnels usagés ?

Les pots qui seront collectés sont :
– Les pots usagés issus de plantes en pot vendues à des professionnels pour leur activité (collectivités, entreprises du paysage…) ;
– Les pots usagés issus de lots de plantes en pot non commercialisés (= invendus) ;
– Les pots usagés issus de lots de plantes en pot non commercialisables (casse, problème sanitaire…) ;
– Les pots usagés issus d’activités type rempotage, composition, chantier paysager.

Dans un premier temps il s’agira uniquement des godets, pots, conteneurs, suspensions, jardinières et clayettes horticoles en polypropylène (PP), qui représentent la quasi-totalité des poteries horticoles.
Ces pots en PP sont identifiables par le symbole      que l’on retrouve généralement sous le pot.

Dans un second temps, une fois que la filière sera opérationnelle, des travaux avec A.D.I.VALOR seront conduits pour élargir le périmètre à d’autres emballages horticoles professionnels : pots dans d’autres matières plastiques (PS, PET, PEHD…), barquettes, clayettes, plaques de transport, films plastiques, etc. Les entreprises de la filière sont d’ailleurs interrogées sur leurs besoins dans la lettre d’engagement diffusée début février 2023.

JE COMPLÈTE LA LETTRE D ENGAGEMENT

 

Comment sera financée la filière de collecte et de recyclage des pots horticoles professionnels ?

La filière volontaire de collecte et de recyclage des pots professionnels sera financée par les écocontributions prélevées sur la vente des plants et plantes conditionnés en pot plastique en polypropylène et destinés à un usage professionnel.

Qu’est-ce qu’une écocontribution ?

Une écocontribution est un flux financier payé, dans le cadre des filières REP agréées ou volontaires, par les metteurs sur le marché afin de couvrir tout ou partie des coûts de gestion de fin de vie de leurs produits une fois ceux-ci devenus déchets.

Elle est généralement perçue par un éco-organisme auprès de ses adhérents metteurs sur le marché puis utilisée pour financer tout ou partie de la gestion opérationnelle du traitement des déchets.

Concernant la filière de collecte et de recyclage des poteries horticoles professionnelles proposée par VALHOR, cette écocontribution sera versée, non pas à un éco-organisme, mais à un organisme financeur créé par et pour les professionnels de l’horticulture qui seront les metteurs sur le marché versant cette écocontribution (cf. plus bas). L’écocontribution servira à financer la gestion opérationnelle du traitement des pots professionnels usagés, gérée par A.D.I.VALOR (cf. question : Quels pots horticoles seront concernés par la filière de collecte et de recyclage des pots professionnels usagés ?) .

En versant une écocontribution à cet organisme financeur, les professionnels le mandatent pour gérer leur « déchet » (en l’occurrence le pot-emballage) à leur place. La responsabilité légale de gestion des déchets qui repose sur le metteur en marché est ainsi déléguée à l’organisme financeur qui en réalise la mise en œuvre financière et opérationnelle.

Crédit photo  A.D.I.VALOR

Sur quelle base seront calculées les écocontributions ?

Chaque metteur sur le marché devra déclarer une fois par an (en année N) à l’organisme financeur (en cours de création) le nombre de plants et plantes en pot à usage professionnel qu’il a vendu en année N-1. Les déclarations se font donc a posteriori, une fois les végétaux en pot vendus.

Les plants et plantes en pot commercialisées qui finissent in fine chez le consommateur ne sont pas concernés par ces déclarations car ils relèvent de la REP « emballages ménagers » aujourd’hui gérée par les éco-organismes CITEO, ADELPHE et LEKO.

Ainsi, les écocontributions à payer par les metteurs sur le marché ne seront basées que sur les quantités de plants et plantes en pot à usage professionnel vendues.

Les invendus, casses et résidus des activités des professionnels (exemples : rempotage en pépinière, plantations lors d’un chantier paysager, réalisation de compositions par un grossiste ou un fleuriste) n’auront pas à être déclarés et ne feront donc pas l’objet du paiement d’une écocontribution.
Mais afin de proposer une solution à la profession, tous les pots professionnels usagés seront bien collectés.

(Crédit photo : UNEP)

A qui les écocontributions seront-elles versées ?

Les écocontributions seront versées à une société, organisme financeur, en cours de création.

Chaque metteur sur le marché/contributeur sera lié par un contrat d’adhésion et de prestation de services avec l’organisme financeur. Le metteur sur le marché/contributeur versera à l’organisme financeur le montant de l’écocontribution qu’il doit, calculé sur les déclarations des plants et plantes en pot vendus en année N-1. Une facturation lui sera envoyée chaque année pour s’acquitter du versement.

L’organisme financeur aura à charge de reverser à l’éco-organisme A.D.I.VALOR, en charge de la gestion opérationnelle de la collecte des pots plastiques usagés, les écocontributions perçues.

Qui est considéré comme un metteur sur le marché et devra donc verser l’écocontribution ?

Sont considérés comme metteurs sur le marché français et donc contributeurs potentiels à la filière volontaire :
– les producteurs de plants et plantes, français et européens, qui vendent leur production en pots aux entreprises et collectivités françaises pour un usage professionnel ;
– les entreprises françaises, dont les grossistes français, qui introduisent sur le territoire national, depuis des fournisseurs de pays de l’Union européenne, des plants et plantes en pot destinés aux professionnels (exemples : revente aux paysagistes ou aux producteurs pour compléter leur gamme…) ;
– les fournisseurs de pays de l’Union européenne qui vendent directement sur le marché français des plants et plantes en pot destinés aux professionnels (exemples : importations de végétaux par une entreprise du paysage française pour un chantier paysager ; importations de végétaux par un producteur pour compléter sa gamme…).

Qui doit s’acquitter de l’écocontribution dans le cas d’importation de plants et plantes en pot pour un usage professionnel ?

Chaque pot servant d’emballage aux plants et plantes vendus sur le marché français pour un usage professionnel est appelé à contribuer à la filière volontaire, tout comme il devra contribuer, à compter du 1er janvier 2025, à la filière REP obligatoire des « emballages professionnels ».

Pour les plants et plantes en pot importés sur le marché français en provenance des pays de l’Union européenne, l’écocontribution incombe, en principe, au fournisseur européen (producteur, grossiste) qui réalise une vente à destination du professionnel en France (grossiste, paysagiste, producteur).

Si le fournisseur étranger n’est pas en mesure de s’acquitter personnellement de ses obligations d’écocontribution en France, il pourra y désigner un mandataire chargé de s’en acquitter en ses lieu et place. Ce mandataire pourra être l’entreprise cliente française qui lui achète les végétaux en pot (un modèle de mandat à signer avec les fournisseurs étrangers sera mis à disposition par l’organisme financeur). Dans le cas d’un mandat, le mandataire sera contributeur à la filière, bien que l’écocontribution soit due in fine par le fournisseur étranger de plants et plantes en pot.

Les professionnels français qui se fournissent en plantes en pot dans d’autres États membres de l’UE, devront, dans tous les cas de figure, vérifier si leurs fournisseurs s’acquittent de leurs obligations REP en France et, dans la négative, s’en acquitter en leur lieu et place.

La charge de la contribution acquittée en lieu et place du fournisseur européen pourra lui être refacturée, étant entendu que sa refacturation deviendra obligatoire à compter du 1er janvier 2025. Le projet de la directive «emballages» qui aura vocation à s’appliquer en 2025 oblige, en effet, chaque fournisseur européen qui met des produits assujettis à la REP emballages professionnels sur le marché d’un Etat membre dans lequel il n’a pas d’établissement à contribuer à la REP dans cet Etat membre en y désignant un mandataire chargé de s’acquitter de ses obligations REP en ses lieu et place.

Un modèle de mandat sera proposé aux professionnels par l’organisme financeur afin de faciliter les transactions.

A) QUE SE PASSE-T-IL SI UN PRODUCTEUR FRANÇAIS IMPORTE DE L’ÉTRANGER DES PLANTES EN POT POUR COMPLÉTER LA GAMME QU’IL VEND A UN PAYSAGISTE ?

Le producteur français importateur est considéré comme un grossiste qui achète à l’étranger. Il doit vérifier que son fournisseur s’est acquitté de ses obligations REP en France et à défaut, il devra s’acquitter de cette écocontribution à la place de son fournisseur, charge au producteur de récupérer le montant auprès de son fournisseur par une refacturation.

Cette refacturation deviendra obligatoire au 1er janvier 2025. Si le producteur s’acquitte de l’écocontribution sur les plants et plantes en pot achetés à l’étranger en lieu et place de son fournisseur, il en devient le mandataire. Un modèle de mandat sera fourni par l’organisme financeur afin de faciliter les transactions.

B) QUE SE PASSE-T-IL SI UN PRODUCTEUR FRANÇAIS IMPORTE DE L’ETRANGER DES JEUNES PLANTS EN GODET OU DES PLANTES EN POT QU’IL ELEVE ENSUITE SUR SON EXPLOITATION ET REMPOTE (UNE OU PLUSIEURS FOIS) AVANT DE LES VENDRE A UN PROFESSIONNEL ?

Il y a deux écocontributions à payer à l’organisme financeur :

La première pour le jeune plant en godet ou la plante en pot introduit(e) sur le territoire national, qui va être utilisé(e) par le producteur pour un usage professionnel (puisqu’il va faire « grossir » la plante sur son exploitation et la rempoter). Même règle que pour le cas A) ci-dessus.

La seconde pour le produit fini qui va être vendu à un professionnel. Ce végétal « reconditionné » vendu pour un usage professionnel devra faire l’objet du paiement d’une écocontribution par le producteur français qui met sur le marché français ce nouveau produit.

C) QUE SE PASSE-T-IL SI UN PAYSAGISTE IMPORTE DIRECTEMENT DES PLANTES EN POT DE L’ETRANGER ?

Le paysagiste français qui achète des plantes en pot à un fournisseur européen doit vérifier que son fournisseur s’est acquitté de ses obligations REP en France et, à défaut, il devra s’acquitter de cette écocontribution à la place de son fournisseur, charge au paysagiste de récupérer le montant auprès de son fournisseur par une refacturation.

Cette refacturation deviendra obligatoire au 1er janvier 2025. Si le paysagiste s’acquitte de l’écocontribution sur les plants et plantes en pot achetés à l’étranger en lieu et place de son fournisseur, il en devient le mandataire. Un modèle de mandat sera fourni par l’organisme financeur afin de faciliter les transactions

Dans les 3 cas A), B) et C) ci-dessus, les entreprises étrangères qui commercialisent directement des plants ou plantes en pot sur le marché français sont invitées à contractualiser avec l’organisme financeur.

L’organisme financeur mettra à disposition de ces entreprises une note d’information et un contrat d’adhésion en français et en anglais.

L’écocontribution sur les végétaux en pot à usage professionnel doit-elle être payée plusieurs fois ?

NON, le financement de la fin de vie du pot en plastique qui deviendra un déchet professionnel est assuré uniquement par le premier metteur sur le marché. Par contre, selon le principe de liberté de fixation des prix en France, l’écocontribution, qui est un élément constitutif du prix de revient du produit, peut être répercutée en tout ou partie, tout au long de la chaîne de commercialisation.

Quel est le montant de l’écocontribution pour les pots professionnels usagés en polypropylène ?

Le barème d’écocontributions prévu est le suivant pour les godets, pots, conteneurs, suspensions, jardinières et clayette en polypropylène :

Barème écocontributions pots pros

Le barème d’écocontributions prévu s’échelonne de 0,17 centimes à 10 centimes d’euro hors taxes par plante en pot commercialisée pour un usage professionnel, en fonction de son volume.

Les plants et plantes en pot commercialisés qui finissent in fine chez le consommateur particulier (exemple : vente à une jardinerie, à un fleuriste, à une grande surface…) ne sont pas concernées par ces déclarations car elles relèvent de la REP des « emballages ménagers » gérée par les éco-organismes CITEO, ADELPHE et LEKO.

Exemple de calcul de l’écocontribution :

Je suis un horticulteur, en 2022 j’ai vendu 605 923 plantes en pot en polypropylène à mes clients selon la répartition suivante :

Exemple de calcul écocontribution

Je vends la quasi-totalité de mes plantes en pot aux jardineries qui vendent aux particuliers, la part allant aux collectivités et aux entreprises du paysage ne représente que 15 % de mes ventes pour la tranche 0,5 L à 1 L et 10 % de mes ventes pour les autres tranches.

Aussi je dois déclarer à l’organisme financeur les quantités ci-dessous, ce qui m’amènera à payer 566,66 euros HT à l’organisme financeur pour financer la gestion de fin de vie des pots en plastique que j’ai mis sur le marché en 2022 pour un usage professionnel.

Exemple de calcul écocontribution 2

Est-il possible pour une entreprise de répercuter l’écocontribution sur les plants et plantes en pot à usage professionnel à ses clients ?

L’écocontribution versée correspond à un coût de gestion des déchets qui ne constitue ni une imposition, ni une taxe spécifique. L’écocontribution est donc un élément du prix de revient de la plante en pot. Elle peut être répercutée dans le prix de vente unitaire hors taxe tel qu’il apparaît sur la facture, chaque professionnel étant libre d’agir comme il l’entend, compte tenu du principe de liberté des prix en France sur ce type de produits.

Indication dans les tarifs :

Selon la politique commerciale de chaque entreprise, l’écocontribution peut être intégrée en tout ou partie dans les prix de vente hors taxe de ses produits, tels qu’indiqués dans les tarifs et les Conditions générales de vente.

Si le professionnel souhaite indiquer l’écocontribution versée pour chaque produit concerné qu’il propose dans ses tarifs, il peut le faire :

  •  Soit en indiquant le prix unitaire hors taxe dont la part d’écocontribution par produit ;
  •  Soit en proposant des tarifs en deux colonnes : une première colonne avec les tarifs sans écocontribution et une deuxième colonne avec les tarifs avec écocontribution incluse.

Il peut également ne pas vouloir indiquer de mention spécifique à l’écocontribution dans ses tarifs.

Mention sur la facture :

Il est possible d’indiquer sur la facture que l’écocontribution est prise en compte dans le prix de vente unitaire hors taxe, par une mention informative en pied de facture.

Exemples : « Dont XX € d’éco-contribution » ou encore « Les produits facturés ont contribué à hauteur de XX € à une filière de gestion des déchets »

En cas de mention informative, cette mention doit être sincère et correspondre au montant effectivement versé.

Ces dispositions sont donc laissées au libre arbitre de chaque entreprise.
C’est le principe de la liberté de fixation des prix qui s’applique. De même, l’affichage de cette mention n’est pas obligatoire pour le maillon suivant de la chaîne de vente. La liberté de fixation des prix s’applique tout au long de la chaîne.

Comment se passera la collecte des pots horticoles professionnels usagés ?

Trois options s’offrent aux entreprises détentrices de pots professionnels usagés qui rejoignent le dispositif :

1/ Le seuil déclenchant un enlèvement sur le site de l’entreprise sans frais est de 600 kg, ce qui représente 4 box palettes pour des pots empilés (non mis en vrac).

2/ Des enlèvements pour des quantités inférieures seront possibles, moyennant une participation financière forfaitaire de l’entreprise demandeuse fixée à 90 €.

Cette disposition particulière répond aux demandes des fédérations professionnelles de pouvoir bénéficier d’une collecte des pots usagés pour des quantités moindre dans les entreprises qui ne disposent pas de suffisamment d’espace pour stocker 4 box palettes ou qui ne souhaitent pas conserver des pots usagés sur leur site pendant plusieurs années pour atteindre le seuil de 600 kg.

Dans les deux premiers cas, l’entreprise devra signer une convention d’opérateur de collecte avec A.D.I.VALOR (la convention sera à signer sur l’extranet d’A.D.I.VALOR).

3/ Les détenteurs de pots professionnels usagés pourront déposer gratuitement leurs pots usagés dans des points d’apport volontaire.

La phase d’identification des opérateurs qui accepteront d’être des points d’apport volontaire des pots usagés professionnels est lancée :

  • Professionnels de la filière qui disposent de place sur leur entreprise ;
  • Points de collecte qui travaillent déjà avec A.D.I.VALOR (par exemple des coopératives agricoles) ;
  • MIN (…)

Ces opérateurs bénéficieront de soutiens financiers de la part d’A.D.I.VALOR, dont les modalités seront communiquées lors du lancement des opérations.

Quelles seront les consignes à respecter pour la collecte des pots professionnels usagés ?

Dans un souci d’efficacité, les procédures de collecte seront harmonisées au niveau national.

Il sera demandé aux détenteurs de pots usagés de veiller à bien vider les pots (pour limiter au maximum la présence de terre et de végétaux), de les empiler pour réduire le volume à charger et de les présenter :

– Sur une palette filmée ou un box palette à raison de 150 kg par palette ;
– Dans des sacs plastiques de collecte translucides de 250 litres ou 500 litres (sacs de collecte habituellement utilisés dans les collectes ADIVALOR).

Pour le moment, seules les poteries en polypropylène (PP) seront collectées ; aussi les entreprises devront bien séparer les pots en PP des pots en polystyrène (PS), en PET, en PEHD ou toute autre matière plastique.

Il ne sera pas nécessaire de trier les pots en polypropylène par couleur. Il ne sera pas non plus nécessaire de les laver, il suffira que les pots soient bien vidés pour être collectés.

Crédit photo : A.D.I.VALOR

Quelles options s’offrent aux entreprises qui ont déjà des contrats avec des collecteurs de déchets ou des recycleurs ?

Les entreprises qui ont déjà un système individuel de collecte de leurs déchets plastiques en place seront invitées à rejoindre le dispositif et à s’acquitter des écocontributions pour les plants et plantes en pot commercialisés pour un usage professionnel.

Néanmoins, elles pourront conserver leur collecteur habituel, sous réserve que les consignes nationales de tri des pots horticoles soient respectées et que les pots professionnels usagés soient bien recyclés. Elles contractualiseront avec A.D.I.VALOR, comme les autres gestionnaires de points d’apport volontaire, et recevront un soutien financier pour chaque tonne collectée et recyclée.

Qu’est-ce qu’A.D.I.VALOR ? Quelle est sa composition ?

A.D.I.VALOR est un éco-organisme volontaire sans agrément reconnu par les pouvoirs publics, en charge depuis 2001 du recyclage des déchets de l’agrofourniture (big-bags, sacs de semences, bidons de produits phytosanitaires, films plastiques, ficelles et filets, aines souples d’irrigation…).

Les 10 actionnaires d’A.D.I.VALOR sont listés ici.

Citons notamment Chambres d’agriculture France (ex APCA), la FNSEA, la Coopération agricole, ou encore In Vivo.

Au-delà de son expérience de plus de 20 ans dans la création de filières de recyclage dans le secteur agricole, le caractère non lucratif des activités d’A.D.I.VALOR a fait de l’éco-organisme le partenaire naturel vers lequel l’Interprofession VALHOR s’est tournée en 2020.

Je suis un horticulteur ou un pépiniériste, dois-je déclarer à l’organisme financeur les :

Plants et plantes en pot vendues à un particulier sur mon exploitation, sur un marché ou par mon site internet ?

NON car quand le client final qui achète le végétal en pot est un particulier, le pot en plastique est considéré comme un emballage ménager et pas comme un emballage professionnel. Il ne relève donc pas de la filière construite par VALHOR et ADIVALOR.

Plants et plantes en pot vendues à un intermédiaire, qui finissent in fine chez le consommateur ?

NON, les ventes de végétaux en pot à un fleuriste, une jardinerie, un libre-service agricole, un magasin de bricolage, un supermarché… ou à tout autre intermédiaire dont les clients finaux sont des particuliers ne sont pas concernées par la filière de collecte et de recyclage des pots professionnels. En effet, ces pots sont considérés comme des emballages ménagers, et les déclarations de mise sur le marché sont à effectuer auprès des éco-organismes agréés (CITEO, ADELPHE ou LEKO).

Plants et plantes en pot vendues en dehors de la France (export) ?

NON, seuls les plants et plantes en pot vendus en France métropolitaine sont concernés par la filière volontaire de collecte et de recyclage des pots professionnels usagés et doivent être déclarés à l’organisme financeur.

Je suis une entreprise du paysage, suis-je considérée comme metteur sur le marché de plants et plantes en pot à usage professionnel ?

Les entreprises du paysage qui achètent des plants et plantes en pot à un fournisseur établi en France ne sont pas considérées comme des metteurs sur le marché et ne doivent à ce titre pas effectuer de déclaration annuelle des quantités de pot commercialisées pour un usage professionnel, ni payer d’écocontributions.

Pour les entreprises du paysage qui achètent des plants et plantes en pot à un fournisseur établi en Union Européenne, ce fournisseur est le metteur sur le marché et est sensé faire les déclarations et payer les écocontributions.

Cependant, deux cas de figure peuvent se présenter :

  • Ce fournisseur est adhérent à la filière de recyclage des pots professionnels, c’est lui qui prend en charge directement les déclarations et le paiement des écocontributions ;
  • Ce fournisseur n’est pas adhérent à la filière de recyclage des pots professionnels. Vous lui proposez alors d’être son mandataire pour déclarer les quantités qu’il vous a vendues et pour payer l’écocontribution en ses lieux et place et lui refacturer cette écocontribution par la suite.

Pour les entreprises du paysage qui achètent des plants et plantes en pot à un fournisseur établi hors Union Européenne, l’entreprise du paysage est considérée comme premier metteur sur le marché et doit déclarer les végétaux en pot importés et payer l’écocontribution.

Je suis une entreprise du paysage qui achète des plants et plantes en pot à un producteur ou un grossiste français. Je ne suis donc pas metteur sur le marché, mais j’ai des déchets de pots professionnels à recycler. Comment dois-je me manifester ?

Une entreprise qui n’est pas metteur sur le marché de végétaux en pot mais qui a des déchets de pots professionnels à recycler n’aura pas à signer de contrat avec l’organisme financeur ni à payer d’écocontributions.

Néanmoins, si cette entreprise souhaite être un point d’enlèvement, voire même devenir gestionnaire d’un point d’apport volontaire des pots professionnels usagés dans sa zone, elle devra signer une convention d’opérateur de collecte avec A.D.I.VALOR (la convention sera à signer sur l’extranet d’A.D.I.VALOR).

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