Reprendre une boutique de fleuriste

En parallèle, retour sur les chiffres clés de la fleuristerie et des comportements d’achats de fleurs et plantes d’intérieur des consommateurs ruraux et urbains.

Reprendre une boutique de fleuriste : les avantages

Le site souligne les avantages de la reprise d’un commerce : « le commerçant dispose immédiatement de locaux, et le cas échéant, de tous les équipements requis.
D’autre part, la reprise de l’activité lui offre la possibilité de s’appuyer sur un socle de clients pour générer rapidement un minimum de chiffre d’affaires.
En conséquence, le choix du fonds de commerce à reprendre s’avère d’une grande importance pour s’assurer de la viabilité et de la pérennité de son projet entrepreneurial ».

L’importance de l’emplacement

PIC Inter rappelle que comme pour tout commerce de proximité, la valorisation d’un fonds de commerce de fleuriste repose sur plusieurs critères clés : l’emplacement du local, la vitalité de la zone de chalandise ou encore l’environnement concurrentiel. Le site recommande de s’assurer que le commerce soit bien visible et accessible quel que soit le mode de transport. Rappelons que la fiche établissement sur Google est particulièrement utile pour gagner en visibilité.

PIC Inter suggère de se rapprocher des commerces locaux pour connaître l’attractivité du quartier, la typologie de clientèle et bien sûr d’identifier les autres commerces de fleurs à proximité. Parmi les autres conseils : savoir s’il s’agit de clients habituels ou non, identifier les horaires de forte activité et les produits les plus achetés mais aussi adapter les tarifs à la clientèle.

D’après les chiffres clés des fleuristes réalisés par Xerfi Spécific pour VALHOR, le panier moyen se situait à 24,50 € en 2020 ; près 32% des points de vente ont un panier moyen inférieur ou égal à 20€ et 22% un panier moyen supérieur à 30€.

Les comportements d’achat varient selon la taille de l’agglomération

En France, ¾ des fleuristes sont installés en centre-ville et plus d’1/3 sont situés dans une commune de plus de 10 000 habitants. La proportion de foyers achetant des fleurs ou plantes d’intérieur chez le fleuriste progresse avec la taille de la commune :

• 45% des foyers ruraux se rendent chez un fleuriste pour acheter des fleurs ou plantes d’intérieur ;
• 46% des foyers vivant dans une commune de 2 000 à 20 000 habitants ;
• 51% des foyers vivant dans une commune de 20 000 à 100 000 habitants ;
• 53% des foyers vivants dans une commune de 100 000 habitants ou plus ;
• 56% des foyers vivant en agglomération parisienne.

(source : Panel consommateurs Kantar pour FranceAgriMer et VALHOR, données 2022).

La proportion de foyers acheteurs de fleurs coupées est plus élevée dans les grandes communes.

Pour l’ensemble des circuits de distribution, 61% des foyers situés en zone rurale achètent des fleurs coupées, 64% des foyers situés dans une commune de 2 000 à 20 000 habitants, 65% des foyers vivant dans une commune de 20 000 à 100 000 habitants, 74% des foyers habitant dans une commune de plus de 100 000 habitants et 72% des foyers situés en agglomération parisienne.

En outre, la proportion de foyers qui achètent des fleurs ou plantes d’intérieur exclusivement pour eux-mêmes croît avec la taille d’agglomération : ainsi en 2022, 51,5% des foyers ruraux ont acheté des fleurs ou plus d’intérieur exclusivement pour eux. Cette proportion passe à 52,3% dans les communes de 2 000 à 20 000 habitants, à 55,6% dans celle comprise entre 20 000 et 100 000 habitants, à 57,6% dans les communes de plus de 100 000 habitants (hors agglomération parisienne) et à 59,8% en agglomération parisienne.

Plus largement, la proportion de foyers acheteurs pour soi, exclusivement ou non, est aussi corrélée à la taille de l’agglomération.

Sources :

Pic Inter, Comment mener à bien son projet de reprise d’une boutique de fleuriste, 27/03/2023.

Chiffres clés de la fleuristerie, étude Xerfi Spécific pour VALHOR.

Panel consommateurs Kantar pour VALHOR et FranceAgriMer, données 2022.