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La filière française des fleurs coupées est riche d’un savoir-faire historique et d’une grande diversité végétale. Face aux défis structurels, à l’attente de transparence des consommateurs et à la nécessité d’innover, VALHOR et ses fédérations issues de la production (UFS, Verdir, CR) et de la commercialisation (FFAF, FGFP, JAdF), travaillent main dans la main pour défendre la production française, accompagner de manière durable les importations, et mettre à disposition des fleurs et feuillages coupés répondant aux exigences en matière de qualité, d’origine et de respect de l’environnement.

Quelques rappels sur la fleur coupée en France, en Europe et dans le Monde

La fleur française et la fleur importée sont complémentaires.

Près de 80% des fleurs coupées vendues en France sont importées, principalement des Pays-Bas (82%), d’Italie (4%) et du Kenya (4%) (Source : % en valeur, Douanes françaises d’après TradeDataMonitor – élaboration FranceAgriMer, 2022).

Le recours aux végétaux d’importation est nécessaire pour disposer d’une offre répondant à la demande des consommateurs. Si l’intérêt pour une fleur locale, de saison, produite de manière responsable est croissant, le facteur prix reste le premier critère des consommateurs.

Les organisations professionnelles (fleuristes, grossistes en plantes et fleurs) invitent à mettre en place un affichage du pays d’origine des fleurs sur les factures ainsi que des solutions d’affichages en boutique pour les fleuristes.

En parallèle, l’Interprofession a lancé une réflexion entre les parties prenantes de la filière pour relancer la production française.

D’autres chiffres sur la fleur coupée française

A télécharger

  • Infographie : achats de bouquets déjà prêts en 2024

  • Infographie : achats de fleurs coupées à la pièce en 2024

  • Infographie : production française de fleurs coupées

Une filière responsable

En octobre 2024, la réouverture du dossier de l’affaire Marivain a marqué profondément l’ensemble de la filière, engagée plus que jamais à agir de façon responsable.

Une note d’information

Une note d’information en français et anglais a été publiée, rappelant notamment  que :

  • « la filière respecte un cadre législatif et réglementaire strict en matière d’utilisation des produits phytosanitaires »
  • « La filière promeut les bonnes pratiques pour limiter l’exposition des professionnels, et s’engage en matière de traçabilité des fleurs coupées. »
  • « la filière investit dans la recherche et l’innovation pour le développement d’alternatives, et développe des démarches, labels et certifications volontaires. »

 

Une note institutionnelle

Les professionnels de la filière du végétal respectent la réglementation. L’utilisation des produits phytopharmaceutiques (pour rappel, ceux-ci font partie des pesticides, avec les biocides) se fait dans le respect de la santé et de la sécurité de tous, pros et consommateurs.

VALHOR, La Fédération nationale des Producteurs de l’Horticulture et des Pépinières (VERDIR), la Coordination Rurale (CR), la Fédération Française des Artisans Fleuristes (FFAF), la Fédération nationale des Grossistes en Fleurs coupées et Plantes en pot (FGFP), les Jardineries et Animaleries de France (JAdF), en appui de l’institut technique des professionnels du végétal ASTREDHOR et de Excellence Végétale, organisme de défense et de gestion pour les signes officiels, ont ainsi publié une note institutionnelle en français et en anglais.

Cette note rappelle le cadre légal et réglementaire de la production de végétaux et fleurs coupées, des projets de recherche et innovation, des démarches, labels et certifications et de ses engagements.

Elle redit également les bonnes pratiques existantes, réaffirme les engagements et les conseils en termes d’import, et annonce son engagement à lancer une étude technique volontaire.

Les documents sont téléchargeables en fin d’article et cliquables sur le lien. 

Un voyage de presse

En anticipation de la St Valentin, dans le but de faire découvrir le savoir-faire et la compétence des professionnels, et pour rappeler la complémentarité de la fleur française et d’import, VALHOR a organisé un voyage de presse début 2025 « A la découverte des fleurs coupées françaises ».

L’objectif était de découvrir la SICA Marché aux fleurs de Hyères, de visiter deux exploitations horticoles et de rencontrer ainsi des producteurs de fleurs coupées.

Cette journée réunissant 10 journalistes de la presse grand public et professionnelle permis de présenter la filière, la diversité des producteurs et les acteurs qui l’animent.

Un communiqué de presse

Le 14 février, un communiqué de presse a été publié en réaction à l’article de l’UFC que Choisir concernant la présence de produits phytopharmaceutiques dans  des bouquets.

L’occasion pour Florent Moreau, Président de VALHOR, de rappeler « Nous sommes une filière responsable et engagée depuis longtemps dans une démarche d’amélioration continue. La Saint Valentin reste l’un des rendez-vous annuels essentiels entre les Français et les professionnels des fleurs. L’interprofession et l’ensemble de ses organisations professionnelles membres restent attachés à préserver ce lien de confiance ».

 

Une filière mobilisée

En 2023, VALHOR a adhéré au consortium international ”FSI – Floriculture Sustainability Initiative3 ” et a souscrit à l’engagement FSI 2025 visant à atteindre l’objectif de 90% de plantes produites et commercialisées de manière durable d’ici 2025.

En tant que consommateur, il est bien sûr possible de trouver des fleurs françaises, en supermarché, en jardinerie, chez un fleuriste, qui sera de très bons conseils, mais également directement chez le producteur s’il y en a un près de chez soi qui réalise de la vente directe ou sur un marché.

Le consommateur peut se tourner vers le label  « Fleurs de France », qui garantit des végétaux cultivés dans l’Hexagone et qui garantit des méthodes de production écoresponsables. En effet, les producteurs engagés dans « Fleurs de France » doivent également être engagés dans une démarche écoresponsable ou de qualité reconnue telle que Plante Bleue, Charte Qualité Fleurs (en cours de mise à jour), AB ou MPS.

Plus d’informations

ANSES

 

Étude sur les résidus de « pesticides »

Une étude sur la présence de résidus de certains produits phytopharmaceutiques sur les végétaux commercialisés, a été lancée. « Cette étude nous permettra de tirer des recommandations et éventuelles adaptations d’usages » précise Florent Moreau.

Une filière qui accompagne ses professionnels

Le 1er mai, note de rappel à la règlementation

A l’occasion de la fête du 1er mai, l’interprofession a publié et relayé une note de rappel à la réglementation, quant à la possibilité de travailler ce jour. Un communiqué de presse rappelant la tradition d’offrir du muguet et indiquant les lieux de vente a été envoyé aux journalistes de la presse grand public, mais aussi professionnelle et spécialisée.

Tradition bien ancrée, la vente de muguet à la sauvette est autorisée le 1er mai, par arrêté municipal, sous réserve du respect de règles précises :

  • vendre uniquement du muguet sauvage cueilli, sans emballage et non accompagné d’autres fleurs ;
  • proposer de petites quantités, sans installation de table ni tréteaux et en dehors de la proximité immédiate d’un fleuriste ;
  • ne pas gêner la circulation des piétons et des véhicules.

Les municipalités veillent à l’application de ces règles, garantes d’un équilibre entre tradition populaire et respect du travail des professionnels.

Note d’information 1er mai

Communiqué de presse 1er mai

En 2024 :

  • 1,3 million de foyers ont acheté du muguet,
  • Pour un total de 19,4 millions d’euros dépensés.
  • Le prix moyen reste stable à 7,40 €.

Etude Kantar pour VALHOR et FranceAgriMer 2024 – 7 000 foyers 

 La fête des mères, un évènement d’ampleur pour les fleuristes

En mai, un communiqué de presse « fête des mères » a été été envoyé la presse pro, spécialisée et grand public.

Encadré

En 2024 :

  •  2,4 millions de foyers ont acheté des végétaux pour l’occasion
  •  Pour un total de 60,9 millions d’euros dépensés
  • Le budget moyen grimpe à 13,80 € (vs 12,60 € en 2023)
  • 62 % des achats concernent des fleurs coupées
  • La rose reste la fleur préférée pour l’occasion (34 % des achats), suivie de la tulipe
  • Côté plantes, le géranium arrive en tête (19%), devant le bégonia et les pensées

Etude Kantar pour VALHOR et FranceAgriMer 2024 – 7 000 foyers 

Bonnes pratiques

La protection des professionnels passe avant tout par la prévention. Les organisations professionnelles membres de VALHOR promeuvent le rappel régulier des bonnes pratiques de sécurité et de santé au travail, qui permet de limiter leur exposition aux produits phytosanitaires. Pour les artisans fleuristes par exemple, ce sont des gestes simples, comme le port de gants adaptés et de tabliers, qui apportent une réelle protection. C’est aussi le cas pour les autres professionnels au contact quotidien des fleurs et des plantes.

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Chiffres et données fleur coupée en France

Marché français de la fleur coupée

La production de fleurs coupées a été en déclin pendant un certain nombre d’années, notamment en raison d’une pression foncière, de la hausse des prix de l’énergie et d’une forte concurrence internationale (entre 80 et 90% des fleurs vendues en France ont été importées).

Aujourd’hui, le marché de la fleur française coupée fait preuve d’un nouveau dynamisme. Elle bénéficie de l’attrait du consommateur pour les produits locaux qui peut s’expliquer pour plusieurs raisons : favoriser l’économie locale, en l’occurrence la floriculture française, et diminuer son emprunte carbone.

Quelles espèces sont produites en France et dans quelle région ?

La France possède l’avantage de rassembler sur un même territoire des conditions pédoclimatiques différentes, permettant de cultiver des espèces très diversifiées, toute l’année.

En cette saison, on retrouve par exemple la renoncule, la tulipe ou encore l’anémone.

Il est possible de trouver des producteurs un peu partout en France (environ 500 producteurs), mais des bassins de production se distinguent :

  • Ile-de-France,
  • Bretagne,
  • Pays-de-la-Loire,
  • Nouvelle Aquitaine,
  • Provence Alpes Côte d’Azur (le plus important).

 

Catégories

A télécharger

  • Réaction de l’Interprofession VALHOR à la suite de la parution de l’étude UFC-Que Choisir

  • Presse release : St Valentin UFC Que Choisir

  • Note institutionnelle : Les produits phytosanitaires dans la filière fleur coupée (décembre)

  • Technical note : Phytosanitary products&cut flowers sector_France (December)

  • French cut flower sector – Memorandum

  • Note d’information – Actualité concernant la filière fleurs coupées et l’utilisation de produits phytosanitaires

  • 1er mai – Vente de muguet et ouverture des commerces – Note d’information

  • Communiqué de presse – OFFRIR UN BRIN DE MUGUET AU 1ER MAI, UNE TRADITION QUI FAIT DU BIEN

  • Communiqué de presse – Fête des Mères

Pour aller plus loin

Les organisations professionnelles 

Nos partenaires : Astredhor, certifications du végétal

Contacts :

presse@valhor.fr

communication@valhor.fr