Les facteurs limitants de l’horticulture en ville
Les jardins en ville diffèrent des espaces végétalisés ruraux en de nombreux points :
- Les espaces à végétaliser sont de petite taille : balcons, terrasses, voire rebords de fenêtre
- La densité urbaine, présentant beaucoup de vis-à-vis et une grande hauteur de bâtiments, conduit à de brusques baisses de luminosité et des effets d’ombre portée marqués.
- L’amplitude des températures est plus importante en milieu urbain
- Les apports en eau sont sujets à des variations brutales, d’autant que les végétaux sont surtout cultivés en pots (stress hydrique important).
Alors, les végétaux ont-ils un avenir à jouer dans la ville ?
Il est utile de rappeler combien les plantes remplissent des services écosystémiques d’envergure dans l’environnement urbain, et ce à différents niveaux :
- Service d’approvisionnement en cas de culture de fruits et légumes ou d’aromatiques par exemple. L’agriculture urbaine en est un exemple frappant.
- Service de régulation pour rafraîchir l’air et limiter la pollution de l’air ;
- Services socioculturels dans le cadre des politiques de végétalisation des façades par les particuliers, ou des balcons fleuris.